mardi 24 février 2009

lundi 23 février 2009

En voiture -Retouche


En voiture tout le monde

En référence au travail de Iraki Sawa

Sachet de thé - T'es embrouillé

Sachet de thé - T'es séparé

Sachet de thé - T'es vidé

Sachet de thé - collector



Sachet de thé - t'es mort !

Sachet de thé - équilibre

Sachet de thé - Mille saveurs = 1saveur



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Sachet de thé - Sens Unique

vendredi 20 février 2009

Liberté

Comment se libérer de ses émotions.

Le matin :

Se lever tôt, prendre une douche tiède qui enveloppe et réveille le corps.

Sortir de bonne heure allez à l’encontre du chemin habituel, tourner, marcher pendant une heure sans but précis. S’arrêter à un café, commander un café et un pain au chocolat. Sortir le livre qu’on n’a dans son sac, pour les cas ou on aurait le temps de le lire. Le poser sur la table. Ne pas l’ouvrir.

Arpenter du regard ce qui m’entoure. Boire son café le plus lentement possible ; Ranger le livre désespéré et sortir le carnet de croquis, mais ne pas dessiner, juste écrire ce qui me passe par la tête. Trois phrases pas plus.

Se lever payer l’addition, arpenter les rues qui se réveille. Se poser dans un coin où on ne s’arrête pas même si on passe devant chaque matin.

S’asseoir et ouvrir les yeux.

S’arrêter deux seconde de penser. Ne plus respirer. Et pour la première fois depuis trop longtemps vivre. Vivre pendant une demi seconde. Vivre sans rien attendre. Vivre là sans y croire.

Commencer à être artiste c’est cela.


C’est parvenir à un point inaccessible mais si proche. L’œuvre n’est que la retranscription de cette demi seconde. Rien de plus qu’une impression, sans aucun intérêt.

L’art n’est que la photographie de l'évolution


Que peux espérer un artiste qui naît ? De vivre tout en sachant que l’art est mort depuis sa naissance ?

L’artiste sait que l’art n’ai pas partout mais que l’art peut survenir de partout même d’un étudiant parisien sans aucune prétention.

La plus grande œuvre n’est pas faite par un artiste reconnu dont on attend la dernière trouvaille mais par l’inconnu dont personne n’a jamais entendu parler.



L’artiste est étrange, il est le premier à se considérer comme un non artiste, non pas qu’il ne veuille pas être artiste mais parce qu’il sait très bien qu’il ne parviendra à cette stature jusqu'à ce que la question ne se pose plus. Si vous demander à quelqu’un s’il est artiste, c’est qu’il ne l’est pas encore. Sinon vous l’auriez remarquez au premier coup d’œil.



L’artiste est cultivé et c’est ce qui fait de lui une élite culturelle. Et pourtant l’artiste ne connaît rien. S’il connaît parfois de manière partielle le milieu de l’art c’est qu’il ne connaît strictement rien. L’artiste qui sait quelque chose est avant tout un prétentieux, et un abruti.

Malgré cela l’artiste ne dois pas renier ce qu’il a appris même si cela ne dois jamais le laisser croire qu’il connaît ce dont il parle. L’artiste n’est qu’un colporteur. Parfois magicien, parfois bricoleur, c’est avant tout un imposteur.



Il est deux heures du matin.

La musique à changé, le rythme est plus violent, les paroles, sont venu s’additionner à la mélodie.


Pourquoi pas.
Pourquoi il faut faire de l’art ? Cela reste un mystère, mais ce qui est sur c’est que l’art est essentiel pour l’artiste, sans lui l’artiste n’a plus de sens, sans lui l’artiste meurt. Pourtant on pourrai dire et alors. Il n’a qu’à mourir l’artiste on s’en fout. L’artiste n’est que cette miette invisible qui attire les penseurs béats qui ne sont là que pour leurs lécher les baskets sans comprendre que l’artiste n’est pas là.
L’artiste n’est pas là, l’artiste n’est pas dans les expositions, l’artiste est dans son lieu de vie, et dès qu’il le quitte il devient artiste. On dit de l’artiste qu’il ne travaille pas au 35 heures mais tout le temps car temps qu’il réfléchis il travaille. Cela est faut l’artiste ne travaille pas, il n’as jamais travailler l’art. S’il devait travailler l’artiste ne serait pas artiste, il serait autre chose, peintre, sculpteur, architecte, philosophe, étudiant, mécanicien … peu importe mais sûrement pas artiste.



Il est deux heures trente six à 9h36 naîtra un artiste et dés lors que sa conscience l’aura nommé artiste il ne sera plus. Il sera autre, pour redevenir lui-même une demi seconde plus tard.

Je suis peintre

>>je suis peintre

>>Ha bon ! Tu veux dire Artiste ?

>>Enfin oui, j’essais, c’est mon métier

Dialogue avec mon Jardinier

Il est une heure du matin, et je finis ce film avec le même émoi que la première fois que je l’ai vu. Quelle vérité …

Collision entre deux mondes.

D’un coté le monde ouvrier, de l’autre l’artiste.

Le monde ouvrier nous rappelle la réalité des choses, leurs aspects. Le brouillard est trouble, mais plus que cela:

« Dans le brouillard, on ne vois pas grand-chose. »

Qui sommes nous colporteur à ne pas comprendre cela, et à vouloir donner au brouillard une sensibilité.

Un café, il est brûlant.

L’artiste hésite, se questionne, se remet en question. Cela est son lot. Repartir à zéro, reprendre tout, effacer et recommencer encore et encore.

« L’artiste » ce n’est pas un métier, c’est un idéal, un idéal d’appartenir à une catégorie de penseurs. Oublier tout ce que l’on sait, toujours se repositionner et hésiter.

Qui suis-je avec mes idées étranges, qui ne reflète rien que mon assouvissement personnel. Mais qu’est ce que je veux au fond ? Pourquoi ce rêve, cet idéal de faire partie de tout ces artistes.

L’artiste scrute tel un chercheur, l’artiste explore tel un aventurier, l’artiste laboure tel un jardinier.

Je cherche quoi ?

Je me repositionne à une heure, vingt et une. Pourquoi ?

Une mélodie de piano m’envoûte et je plonge dans un monde de sensibilité.

L’artiste n’est plus que décrypter de sensibilité. En donnant un sens à ce qui n’en a pas. Il nous questionne et nous oblige à réfléchir.

L’artiste est un sadique car il nous met dans une situation inconfortable dénuée de réalité, pour nous obliger à réfléchir. L’artiste nous dis que derrière le brouillard se cache un univers; un inconnu, pour nous faire dire que dans le brouillard, on ne voie pas grand-chose.

Andy goldworthy

Andy Warhol

Vincent van gogh

Anselm Kieffer

Bill Viola

Valérie Mréjen

JR

Phillippe ramette

Ugo Rondinone

Annette Messager

Sophie Calle

Vous me faites rêver et pourtant je reste là, muet. Par politesse je dis que j’adore et pourtant…

Je ne ressens plus rien depuis longtemps, trop... un vide

La sensibilité c’est autre chose, c’est la vie. La vie simple. La vie dure.

La vie qui vous prend aux tripes. La vie qui vous fait mal quand vous perdez quelqu’un de cher

La vie qui vous fait sourire, qui vous rend espoir.

L’art à coté est dérisoire


Quelle est la force de l’art là-dedans ?

Aucune.

L’art n’est qu’archive de sentiment. L’art ne peut être là que pour raconter mais pas pour faire vivre.

L’art est mort depuis qu’il vit.

L’inconnue, dans mes rêves. L’inconnue que je ne connais pas. L’inconnue que je crois. L’inconnue qui me fait espérer.

Espérer que l’art a une raison. Inconnue que je n’ai j’ai vu jamais vu que dans mes rêves imaginaire.

Et deux minutes de piano, se remettre dedans. Imaginer …

Y croire et redescendre sur terre.

Je suis rêveur c’est peut être cela qui me sauvera, alors que ceci devait me tuer. Imaginer, des rêves qui n’existent pas dans les contes de fées. Imaginer des rêves qui n’ont jamais eu lieu. Imaginer des rêves sans avenir, sans intérêt. Juste des rêves.

Laisser moi étreindre vos rêves

Partir et composer des mots.

Oublier le temps, repartir à zéro.

Ne plus croire en un futur mais le vivre. Ne plus désirer mais avoir.

Et repartir… Encore plus loin, tout laisser mais ne jamais rien oublier.

Ne jamais vous oublier.


Chateau Sauveta 1€50


Bois

mercredi 18 février 2009

210- Parole, Parole

Comment traduire la parole en dessin sans un mot.
2 gobelets reliés par un fil, le premier téléphone.
Un téléphone coupé, le fil entortillé et puis le fil cassé trop loin,
"je ne t'entends plus".