vendredi 19 février 2010

all around me





non l'artiste n'est pas une élite






Le lavement des pieds : Non l'artiste n'est pas une élite, 
il est responsable de sa création et de sa fonction, et se doit de la respecter. 
Son statut n'est pas un fait acquis.


samedi 6 février 2010

Une performance pas comme les autres

    plus de photos à la fin .             

Nous sommes le vendredi 6 février et je vais participer à ma première performance lituanienne. Une expérience hors du commun.
Pour cette performance je suis invité avec mes collocs à faire du toboggan, il y aura un feu et des saucisses.Le dispositif est prêt nous partons avec mes 4 colocataires retrouver une amie qui nous guidera jusqu'au point de rendez-vous. Nous prenons alors un premier bus. Un bus des années 80, le compostage des tickets est authentique, une sorte de poinçon rouillé propre à chaque bus qui va vous faire des trous comme le poinçonneur des lilas selon un algorithme précis. Au bout d'un moment il nous faut changer de bus.
Nous sommes 5 amis et quelques vieux dans un vieux bus miteux, un taudis à moteur qui traverse les routes enneigés. Adieu la ville vive la forêt, il faut savoir que Vilnius est la capitale la plus verte du continent. La ballade dure une demi-heure jusqu'au terminus.
Nous arrivons dans un trou paumé et encore, le mot est faible. Il fait -9°C et il y a de la neige partout. Nous devons attendre une voiture mais, nousne savons pas pour combien de temps. Très vite nos pieds sont engourdis par la neige, nos mains se crispent et, le vent froid sculpte nos visages emmitouflés. Nos pieds sont complètement gelés quand au bout d'une demi-heure les sauveurs arrivent. Une vieille R5 avec un conducteur, un passager et, un chien. Nous sommes 5 à attendre. Peut importe nous montons tant bien que mal.
Nous arrivons dans la partie la plus surprenante de notre journée performance. Prenons une R5, remplissons le coffre de bois pour faire du feu et, de 7 personnes plus un chien. Le tout avec une porte qui ferme mal. Vous envoyez ça dans un chemin enneigé de plus de trente centimètres non dégagé et nous voilà partis à la campagne,  entourés de sapins. La voiture s'enlise il nous faut pousser. La voiture ronfle, mais avance. Bientôt le réservoir du liquide de refroidissement est mis en rade pas l'amas de neige sous le capots, la voiture fume. Nous sommes au milieu de nulle part.
Nous redescendons de la voiture pour finir notre voyage à pied, laissant la voiture se garrer tranquillement pour évaluer les dégâts : le réservoir fuit.
Nous préparons le feu, tandis que la voiture malgré son avarie va chercher le dernier membre de la troupe. Le feu crépite et nous sommes au complet. Nos membres glacés se réchauffent peu à peu autour de quelques bûches. Nous comptons donc 2 lituaniennes, un russe, deux français, deux autrichiens et un anglais et le chien me direz-vous, le seul être intelligent. Il reste à l'intérieur de la voiture et, grogne si on ouvre la porte. Les saucisses de Strasbourg à la branche ne font pas l'unanimité par contre la bière coule à flot tout comme le vin chaud.
Nous sommes en plein milieu d'une forêt de sapins, devant nous se déploie un immense lac gelé sur lequel quelques quads et scooteurs des neiges égarés s'amusent à déraper. Notre performance aura pour but de monter et descendre en courant le toboggan à eau qui s'offre devant nos yeux. Celui-ci recouvert de neige nous permet en effet courir sur ses différents anneaux.
« Donc vous courrez vous descendez les uns après les autres » et ensuite ? Ensuite on remonte le toboggan, après quelques chutes hippiques et plusieurs montés et descente au pas de course nous sommes chauds comme des marrons.
La performance est terminée, il nous faut rentrer le vent s'est levé. La pauvre R5 ne supportant nos 8 carcasses + le chien nous ferons une équipe à pied et le reste rentrera en voiture en espérant que celle-ci arrive à bon port. Il y en-a pour 25 minutes de marche en forêt, par -9, de la neige jusqu'au genou, en baskets pour certains. Au bout d'une bonne heure nous arrivons dans une belle demeure chauffée où l'on nous le café et, une salade de tomates à 5 heures de l'après-midi, c'est le goûter. Le tout agrémentés de toasts.
Il est sept heures, nous rentrons en bus, la performance touche à sa fin.

Une expérience glaciale pour les pieds mais d'une chaleur humaine exceptionnelle. Une performance étrange, hors du commun, qui montre que nos membres endoloris montrent une ardeur d'autant plus présente dans cet univers hivernal.

mercredi 3 février 2010

L'escadron des noix têtes dures






La lente agonie des châtaigne







Couétes







AHU Artistes Hors d'Usage






AHU Artistes Hors d'Usage


Post-it = FAIRE LE MUR




Résidu d'artiste


Cans




Humidité de type A 1

Cette installation est un détournement du kit de survie. Elle fonctionne en trois modes qui sont complémentaires.
Le premier correspond aux consignes d'utilisation sur support affiche et notice.
Le deuxième est, la mise en image des consignes d'utilisation, qui montre le fonctionnement.
Et le troisième correspond aux différents objets qui sont disposés devant le spectateur pour réaliser le dispositif, qui lui permettra de réaliser l'oeuvre.
Trois modes qui rappelle «One and Three Chairs » de Joseph Kosuth, 1965.
L'oeuvre est un dispositif idiot parodiant les consignes de précaution faites autour du virus grippale. Le spectateur est amené à réaliser ce dispositif, pourtant il sera bloqué devant l'attente de l'humidité ce qui montre la stupidité du dispositif. Ce dispositif se complique la vie en créant un déshumidificateur d'eau plutôt que d'en chercher un directement, le dispositif est vu ici comme un élément idiot, composé de règles absurde que l'homme exécute sans se poser de question.


I'm a mark



Il était une fois

Tout à un euro





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tout à un euro



Tout à un euro