mardi 8 juin 2010

Une espace se referme, un autre s'entrouvre

Reprendre mes petites affaires ! Débarrasser ! Nettoyer ! Sortir les poubelles. Ça y est le studio est vide, cruellement vide comme au premier jour. Le vide qui fait tressaillir. Celui qui fait peur par son effronterie, il me nargue cet espace qui attend. Une absence que j'avais eu du mal à supporter au début. Finalement j'y étais arrivé j'avais apprivoisé la pièce, je l'avais dompté, je l'avais fait miens. Mais voilà l'atelier vacant et mes traces qui s'effacent. Le temps passe et ne laisse que les couches de peinture blanche sur les murs. C'est fini, les derniers papiers à faire remplir, les dernières choses à acheter et hop il faut fermer à clef. C'est la clef qui s'enfonce doucement dans le studio numéro 156. C'est la clef que j'avais fait faire moi-même et qui m'ouvrait chaque fois cet espace bac à sable. La porte s'étant refermé, c'est le vide qui s'en est allé. Me voilà devant une porte close qui contient mes souvenirs. Bientôt il faudra de même fermer la porte de l'appartement, je serai le dernier à partir, à mettre ma clef dans la boite au lettre. Cette histoire, cette mémoire montre comment ces lieux ne sont plus des espaces géographiques où l'on se balade, mais des espaces de mémoire et par conséquent de temps. Ces espaces que je referme se transforment en temps. Temps passé et temps qui sera surement en lien avec le futur ; Le souvenir de ses espaces deviennent des traversées dans le temps, d'une pensée qui évolue, d'une vie en continue. Mais tout comme mon travail est en lien avec l'espace-temps, un espace qui se referme n'arrête pas le processus, puisqu'il ne fait que créé un nouvel espace dans lequel je me trouve maintenant. Chaque œuvre du processus n'est qu'une image d'un récit sans fin. Tout comme dans un film ces espaces qui se referment ce sont des changements de plan qui s'effectuent.

Après tout...

Carnage, il faut sabordé tout ce qui pourrait paraître fini, terminé.
Le processus étant un flux celui-ci ne peux accepter une fin



Bilan

La Présentation, bilan de fin d'année




jeudi 3 juin 2010

Valerie Tiefenbacher, the pacman

Petite exception aujourd'hui avec une vidéo réalisé par Valerie Tiefenbacher, étudiante autrichienne en erasmus en 2009/2010 à vilnius en Lituanie. Un stop motion dans lequel je suis acteur.

The Pacman